Depuis un drame personnel, le capitaine Yannick Corsan est relégué à un simple rôle de formateur à la DGSE. Mais au sein du Service Action, le retour sur le terrain n’est jamais loin, surtout quand on a la confiance du directeur des opérations, Marcel Gaingouin.
À la suite du sabotage d’une usine d’armement conduit par ses soins en Serbie, le renseignement français acquiert la conviction que le groupe djihadiste GSIM prépare une attaque d’envergure au Mali. Une situation d’autant plus préoccupante que Canaque, un jeune agent clandestin, est parvenu à infiltrer l’organisation terroriste, et qu’il est hors de question que celui-ci participe à un attentat. La DGSE n’a pas le choix : elle doit lancer l’exfiltration secrète de Canaque sous les ordres de Corsan.
Confronté à des enjeux diplomatiques et géopolitiques majeurs, ce dernier réussira-t-il sa mission fantôme avant de se faire rattraper par les siens ?

Je me suis immédiatement attachée au capitaine Yannick Corsan, un homme marqué par la mort de sa femme qui le rend plus humain, plus vulnérable. Son parcours, après cette tragédie, le ramène sur le terrain avec la DGSE. Ce contraste entre son statut de leader invincible et ses failles m’a captivée. Il incarne à la fois la force et la fragilité, et c’est ce mélange qui le rend crédible. On ne peut s’empêcher de se demander : jusqu’où ses failles le mèneront-elles ?

L’intrigue, quant à elle, est un véritable thriller géopolitique. On est plongé dans des missions de haut vol, de la Serbie au Mali, avec en toile de fond des enjeux terroristes majeurs. L’exfiltration de Canaque, infiltré au sein d’une organisation djihadiste, m’a tenue en haleine. On ressent l’urgence à chaque page, chaque décision semble cruciale. Le suspens est omniprésent, et malgré quelques longueurs, la tension monte crescendo. À chaque nouveau rebondissement, je ne pouvais m’empêcher de me demander comment Corsan allait s’en sortir, et cette sensation de danger constant rend le récit d’autant plus palpitant.

Le style d’écriture est très immersif, presque visuel. J’ai eu l’impression d’être au cœur des actions, caméra à l’épaule. Thomas Cantaloube maîtrise l’art de rendre ses descriptions précises sans alourdir le récit. J’ai aussi apprécié la façon dont il jongle entre la froideur des missions et la chaleur des émotions humaines.

En somme, Les Mouettes est un roman d’espionnage haletant qui comblera les amateurs du genre. Avec des personnages nuancés et une intrigue riche en suspense, je suis curieuse de voir où nous emmènera la suite !

Note : 4 sur 5.

Merci à NetGalley et Lizzie pour l’écoute de ce livre audio.

Si vous aussi vous voulez plonger dans ce thriller géopolitique, il est disponible sur Amazon (lien affilié).

Cette lecture m’a permis de valider la catégorie du challenge annuel La tête dans les livres. Titre avec une espèce d’oiseau.

1 commentaire

  1. Un thriller géopolitique, ça ne doit pas être simple, ça…

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