Elevée pour tuer, Kiara se retrouve liée à Amir Ben Khalif, l’un des plus puissants mafieux du pays. Ils ont tous deux été poussés à devenir des machines de guerre ; leur rencontre fera donc des étincelles. Problème : Kiara doit découvrir le secret d’Amir, et Amir souhaite se servir de Kiara pour parvenir à ses fins. Jusqu’où sont-ils prêts à aller pour accomplir leur mission ?

Kiara promettait une intrigue captivante mais malheureusement, elle ne tient pas toutes ses promesses. Le roman plonge dans l’univers des gangs, où Kiara, formée par son père pour devenir une tueuse, se retrouve confrontée à Amir, un chef mafieux manipulateur. Si l’idée de base n’est pas inintéressante, l’intrigue devient rapidement répétitive. Les scènes d’action et les rebondissements finissent par manquer d’originalité, ce qui dilue l’impact de l’histoire. Même si l’aspect psychologique de la romance entre les deux personnages peut intriguer, il n’évolue pas suffisamment pour maintenir l’attention.

Les personnages manquent de profondeur, en particulier Kiara. Présentée comme une « badass » impitoyable, elle ne semble pas à la hauteur de ses compétences supposées. Malgré sa résilience face à la douleur et son passé difficile, elle n’apporte pas la complexité attendue. Quant à Amir, bien qu’il soit charismatique et dangereux, il reste un stéréotype de chef mafieux sombre et énigmatique. Leurs interactions, censées créer une tension palpable, sont trop souvent prévisibles. De plus, les scènes « torrides » se répètent sans véritable progression, rendant le récit lassant.

L’écriture, quant à elle, laisse à désirer. Le vocabulaire est limité et le style parfois trop familier, ce qui enlève de la richesse au récit. Les scènes d’action et les moments censés être intenses perdent de leur force à cause d’une certaine pauvreté de langage. Malgré un potentiel indéniable dans l’intrigue, ce premier tome ne parvient pas à exploiter pleinement ses idées. Les fans de romances sombres trouveront peut-être leur compte, mais pour ma part, je n’ai pas été convaincue.

En conclusion, Kiara est un roman qui, bien que prometteur, souffre d’un manque de finesse dans son développement et son style. Une intrigue plus resserrée et un vocabulaire plus riche auraient permis d’exploiter davantage le potentiel de cette histoire.

Note : 2 sur 5.

La maison d’édition m’a envoyé ce roman spontanément, sans que j’en fasse la demande. La « dark romance » ne m’attirait pas du tout, et cette lecture m’a confirmé que ce genre n’est pas pour moi.

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Cette lecture m’a permis de valider la catégorie du challenge mensuel. Auteur dont le nom et prénom font 9 lettres.

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