Résumé
» J’ai enlevé cinq femmes. Je les fais souffrir. Lentement. On entend leurs hurlements. Ce n’est que le début. «
C’est par cette glaçante menace que le célèbre commissaire Venturi se voit défier par un criminel machiavélique qui n’a négligé aucun détail pour concevoir sa machination morbide.
La dernière victime n’est autre qu’Olivia Montalvert, la criminologue avec qui le vieux briscard fait équipe. Cet éternel insatisfait se lance dans une course contre la montre.
De son côté, le lieutenant Julien Dastray découvre une femme affreusement mutilée sur la scène d’un théâtre abandonné. Dastray se jette dans une traque infernale. Mais pour quelle raison ce flic solitaire se trouvait-il sur les lieux ? Se pourrait-il que le criminel exerce une emprise sur lui ?
Mon ressenti
Hurlements nous plonge dans une enquête sombre, menée par le commissaire Victor Venturi et la criminologue Olivia Montalvert. L’intrigue débute avec Olivia qui est attaquée par un homme qui appelle ensuite Venturi pour lui annoncer qu’il a enlevé cinq femmes. La première victime est retrouvée dans un état de mutilation effroyable, enfermant les enquêteurs dans une course contre la montre pour sauver les autres. L’histoire, oscillant entre les points de vue de Venturi et du lieutenant Julien Dastray, dévoile les motivations du tueur, offrant au lecteur un suspense continu jusqu’à la fin.
Victor Venturi, surnommé « le Cow-boy », est un commissaire dur à cuire, connu pour son franc-parler et ses méthodes parfois expéditives. Olivia Montalvert, alias Menthe-à-l’eau, apporte une approche plus analytique et empathique à leurs enquêtes. Leurs dialogues incisifs ajoutent une profondeur humaine à l’histoire. Le lieutenant Julien Dastray est un personnage énigmatique. Il évolue en parallèle de l’enquête officielle, et ses motivations restent floues jusqu’aux dernières pages.
Alexis Laipsker maîtrise l’art du thriller avec une écriture nerveuse et rythmée, soutenue par des chapitres courts. L’alternance entre les différents personnages maintient un suspense constant et empêche tout temps mort. La violence et la cruauté des crimes décrits sont parfois difficiles à supporter. Mais ils servent à accentuer l’urgence et la noirceur de l’intrigue. Les motivations du tueur sont légèrement tirées par les cheveux. Cependant, l’auteur parvient tout de même à tisser une toile intrigante qui tient en haleine jusqu’au dénouement final.
Hurlements est un thriller efficace. Alexis Laipsker confirme une fois de plus son talent pour créer des histoires à suspense où les retournements de situation sont nombreux et imprévisibles. Pour les amateurs de thrillers, il est un auteur sur lequel on peut toujours se reposer.
Merci aux éditions Pocket pour ce Service de Presse.
Mes challenges
Cette lecture m’a permis de valider la catégorie du challenge mensuel. Quatrième qui commence par un J.
J’en ai lu un de cet auteur, mais je ne m’en souviens pas du tout. Je pense que j’en ai encore un dans ma PAL…