Le bonheur côté pile

le bonheur côté pile couverture

Résumé

Le bonheur côté pile

Ella est mariée à Joe, déjà père de deux enfants. A la mort de celui-ci, deux mauvaises surprises attendent la jeune femme : la trattoria familiale est en faillite, et la mère biologique des enfants resurgit.

Pour Ella, hors de question de laisser « ses petits » à celle qui les a abandonnés. Mais pour revendiquer leur garde, un autre combat l’attend : sauver son unique source de revenus, cette épicerie italienne qui, depuis des générations, fait la fierté de la famille de Joe. Sa solution : révolutionner les traditions… et pour commencer, tout réinventer !

Réussira-t-elle son pari ? Saura-t-elle prouver que la vie, même côté pile, peut encore être belle ?

Mon ressenti

Le bonheur côté pile est un roman empli de bienveillance et d’humanité. C’est un roman qui fait du bien et qui nous montre que l’on peut sortir grandi des épreuves que la vie nous impose. A la mort de son mari, Ella doit faire face au deuil qui s’impose à elle mais aussi au retour de la mère biologique de ceux qu’elle considère comme ses enfants depuis trois ans. Cette dernière les a lâchement abandonnés trois ans plus tôt, ne donnant plus aucune nouvelle. Enfin, ça, c’est ce que son mari lui a expliqué lorsqu’ils se sont rencontrés. Ella va découvrir que la vérité n’est pas si horrible qu’il a bien voulu lui faire croire.

L’amour d’une belle-mère peut-il être plus fort que l’amour biologique ? Une belle-mère peut-elle prétendre prendre la place de la génitrice, lorsque cette dernière semble avoir abandonné ses propres enfants ? C’est une bataille juridique qui va commencer et nous serons en plein coeur. Ella est un personnage droit et honnête et lorsqu’elle découvrira que la mère de « ses petits » n’est pas si mauvaise que ça, elle se trouvera en fort mauvaise posture : se battre pour l’amour qu’elle leur porte, ou bien laisser sa chance à cette mère qui a vécu une telle dépression qu’elle ne s’est plus sentie capable d’élever ses enfants ? Peut-elle imposer aux enfants qu’elle a chéri pendant trois ans de ne plus jamais revoir leur propre mère ?

J’ai beaucoup apprécié cette lecture, même si celle-ci comporte des longueurs. Bienveillance et résilience sont les maîtres mots de ce récit très touchant. Pour autant, nous ne sommes pas dans le larmoyant. Nous avons affaire à une personne forte, qui saura se relever assez rapidement (a-t-elle vraiment le choix lorsqu’elle doit subvenir aux besoins de sa famille ?).

La quatrième de couverture nous annonce qu’elle devra remettre à flot l’épicerie de son défunt mari pour avoir la garde des enfants. C’est faux. Le sujet de la faillite de l’épicerie est bien présent, mais jamais il n’est question que ça devienne un obstacle juridique.

Un joli récit, touchant. J’ai fait une bien belle découverte en lisant ce roman trouvé neuf dans une boîte à livres.

Note : 4 sur 5.

Mes challenges

Cette lecture m’a permis de valider la catégorie 10 du challenge mensuel. Une couverture avec du violet.

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