Résumé
Dans la petite ville de Berachah, au Texas, il est un refuge pour toutes celles dont la société ne veut plus, les filles mères, les épouses abandonnées, les prostituées, les droguées. Un abri où ces femmes brisées peuvent tenter de se reconstruire. La maison des égarées.
C’est là que se rencontrent Lizzie Bates et Mattie Corder, en 1904. Entre les deux mères en perdition va se tisser un lien unique, comme un pont capable de les conduire ensemble vers un avenir meilleur.
Un siècle plus tard, Berachah se résume à quelques pierres tombales moussues. Fascinée par l’histoire de ce lieu et de ses pensionnaires, Cate Sutton, une jeune bibliothécaire, entreprend d’extraire du néant les vies de ces « égarées ». À travers les destins de Lizzie, Mattie et leurs compagnes, c’est une leçon d’espoir, de courage et de solidarité peu commune que l’Histoire s’apprête à offrir à Cate. Et dont les résonances inattendues pourraient éclairer son propre passé…
Mon ressenti
Voilà un livre dont la quatrième de couverture m’a tout de suite attirée. Découvrir cette double histoire, en jonglant entre présent et passé, me semblait intéressant. Et pourtant, quel ennui ! Nous suivons l’histoire de trois femmes. Mattie et Lizzie, au début du 20ème siècle, et Cate, de nos jours.
Mattie et Lizzie sont deux femmes qui ont été accueillies par la maison des égarées. Une maison tenue par un pasteur pour accueillir les femmes rejetées par la société américaine. Mères célibataires, filles mères, femmes divorcées, droguées. L’histoire qui nous est racontée est plate, sans aucun rythme. Pourtant, certains passages sont plus intéressants que d’autres, mais très clairement, je me suis ennuyée.
Seule l’histoire de Cate, de nos jours, bibliothécaire passionnée par cette ancienne maison, a su mobiliser mon attention. C’est certainement lié au fait que cette histoire est écrite à la première personne, contrairement aux deux autres personnages.
J’ai vu énormément de critiques positives sur ce roman, je pense qu’il n’était finalement pas fait pour moi. La plume de l’auteure n’a pas su me transporter.
Merci aux éditions Belfond et à NetGalley pour cette lecture.