un bon jour pour mourir

Résumé

Un bon jour pour mourir

À force de chercher le bonheur, vous pourriez bien finir par le trouver… pour l’éternité.

C’était le plus beau jour de sa vie. Elle ne savait pas que ce serait aussi le dernier. Lorsque le corps d’une femme est découvert dans les ruines d’un ancien prieuré, l’inspectrice Imogen Evans comprend qu’elle a affaire à un tueur en série dont les victimes semblent mourir en pleine extase, les yeux ouverts, un grand sourire figé sur le visage.

De son côté, Ben Hofland, jeune père divorcé, est convaincu que sa chance est en train de tourner. Forcé de retourner vivre dans le petit village qui l’a vu grandir, il trouve enfin du travail et les collégiens qui tourmentaient son fils Ollie le laissent tout à coup tranquille. Pour la première fois depuis des mois, Ben commence à se sentir heureux. Il ne sait pas que quelqu’un veille sur Ollie et lui. Quelqu’un qui ne veut que son bonheur… et sa mort.

Mon ressenti

Thriller et enquête

Alors que Ben, en plein divorce, vient de s’installer avec son fils Ollie à Shrewbury, dans le Shropshire, le petit village connaît une vague de crimes. Un tueur en série, qui semble ne s’en prendre qu’aux personnes heureuses.

Qui est ce meurtrier ? Pourquoi ses victimes arborent-elles toutes un sourire sur leur visage alors qu’elles ont été assassinées ? Et pourquoi meurent-elles au moment où tout leur sourit ? Le tueur semble attiré par le bonheur de ses victimes.

Ben est loin d’être heureux pour le moment : outre sa séparation, il entretient des relations houleuses avec ses voisins, son fils ne semble pas s’adapter à sa nouvelle vie et sa mère est sur le point de mourir.

Et pourtant, au fil de l’enquête menée par Imogen, la vie de Ben ne cesse de s’améliorer. Alors, même si au début tout laisse à croire que le meurtrier va s’en prendre à Ollie, c’est une autre tournure que prend l’histoire.

Le côté thriller de ce roman commence tardivement et concerne surtout le dernier quart du roman. Les adeptes de frissons pourront donc se sentir frustrés et êre déçus. La plus grosse partie du roman repose sur l’enquête menée par la police. Celle-ci est plutôt bien menée. Nous suivons avec intérêt les interrogatoires et les recherches. Bien vite, certains personnages semblent assez suspects mais on se doute que les choses ne vont pas être si simples.

Des personnages variés

Nous suivons essentiellement trois personnages : Imogen, l’enquêtrice, Ben autour de qui va graviter le tueur, et le meurtrier lui-même.

Le meurtrier nous est présenté à travers ses pensées. Au fur et à mesure de l’histoire, sans pour autant connaître son identité, nous comprenons ce qui le motive à commettre ces meurtres. Ce personnages a la particularité d’avoir réussi à se rendre invisible de tous. Personne ne le connaît, même l’administration semble ne pas savoir qu’il existe. Meurtrier avec des desseins très originaux, on sort de l’ordinaire avec ce tueur.

Imogen est une enquêtrice talentueuse qui vient elle aussi d’arriver dans la région. On s’attache rapidement à elle car malgré son talent elle doit faire ses preuves dans cette campagne où les préjugés ont la vie dure. Elle est une femme. Et elle a été mutée à la suite d’un accident arrivé à un de ses coéquipiers et dont elle s’est sentie responsable. Son passé finit donc par la rattraper et elle devra redoubler d’efforts pour se faire accepter par son équipe.

Enfin Ben est le personnage auquel on s’attache le plus. On ne peut ressentir que de l’empathie à son égard. Il vient de perdre la femme de sa vie, qui l’a quittée pour un autre. Sa mère est atteinte d’un cancer en phase terminale et son fils semble être harcelé dans son nouveau collège. Et lorsqu’on comprend que le tueur semble en vouloir à sa famille, on ne peut s’empêcher de penser qu’il enchaîne les emmerdes.

Une écriture agréable

Même si on passe régulièrement d’un personnage à un autre, l’écriture de cet auteur est assez agréable. Les chapitres sont relativement rapides et jongler entre les différents protagonistes donnent du rythme à l’histoire. Malgré quelques longueurs celles-ci ne nuisent pas à la lecture.

Mon seul regret est la vision étriquée que l’auteur donne des hommes. Forcément machos et sexistes, ils ont du mal à accepter qu’une femme mène l’enquête. Presque systématiquement, lorsqu’ils croisent le regard d’une femme, ils pensent avec leur entrejambe et imaginent comment ils feraient pour la mettre dans leur lit. Cela donne une vision très réduite et sétérotypée de l’homme en général. Heureusement, cela ne dure qu’un temps et une fois passée la moitié du roman, l’auteur cesse d’y faire référence.

Note : 3.5 sur 5.

Mes challenges

Ce roman m’a permis de valider la catégorie 27 du challenge annuel : un titre écrit sur trois lignes minimum.

Merci à Netgalley et AmazonPublishing pour cette lecture.

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