Résumé
Haven Ambrose est archéologue nautique. Tout juste arrivée dans le magnifique village de Positano, elle est amenée à enquêter sur les mystérieuses épaves de navires enfouies dans les eaux turquoises de la côte amalfitaine. Cependant, elle espère trouver plus que de vieux artefacts ; Haven est secrètement en quête d’un trésor inestimable que son défunt père a repéré lors de sa dernière plongée. Mais à son arrivée, d’étranges malheurs commencent à s’abattre sur la ville…
Alors qu’elle recherche le trésor englouti de son père, elle va découvrir une histoire vieille de plusieurs siècles, la quête d’une femme pour sauver son amant et son village en utilisant l’art légendaire de la stregheria (sorcellerie en italien), un pouvoir magique permettant de maîtriser l’océan. Cette magie serait-elle à l’origine des dernières calamités de Positano ? Haven doit contrer la malédiction d’Amalfi avant que la région ne soit détruite à jamais…
Mon ressenti
Dès les premières pages du roman, j’ai su que ce serait un coup de cœur. Sarah Penner m’a emportée dans son univers avec une facilité incroyable. Pourtant, les romans fantastiques sont loin d’être ceux que je préfère. Mais ce roman, c’est le genre de livre qu’on ouvre “juste pour un chapitre” et qu’on referme avec regret car il faut bien dormir à un moment donné.
Dans ce roman, j’ai vraiment tout aimé : la double temporalité, l’ambiance italienne, et surtout la manière dont l’autrice arriver à relier deux femmes que deux siècles séparent. D’un côté, nous avons Haven, archéologue nautique passionnée, qui s’est fait la promesse de retrouver le trésor que son père a découvert juste avant de mourir. De l’autre, Mari, en 1821, une stregha (sorcière de la mer) au pouvoir aussi fascinant que dangereux. Leurs destins se croisent à travers les événements fantastiques qui se produisent sur la côte amalfitaine. Mais ces deux femmes ont aussi des points communs, notamment celui de suivre leur instinct, malgré la peur et les risques.
La plume de Sarah Penner est fluide, poétique sans jamais en faire trop. Elle réussit à mêler suspense, émotions et sensualité marine avec une facilité déconcertante. J’ai été totalement happée par l’écriture (et la traduction, il va sans dire). J’avais presque l’impression d’entendre le bruit des vagues, de sentir le sel sur ma peau. De voir les paysages paradisiaques qui entourent la côté amalfitaine. L’autrice a d’ailleurs réussi à me donner envie de découvrir cette région italienne.
Il y a des livres qu’on savoure. Et d’autres que l’on dévore. La malédiction des sorcières de la mer fait partie des deux catégories à la fois. On veut tourner les pages et en même on a envie de prendre le temps. Et en le refermant, j’ai vraiment eu cette sensation d’avoir voyagé côte à côte avec les personnages de ce roman.
Un grand merci aux Editions Faubourg Marigny pour ce Service de Presse.
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A priori, ce n’est pas pour moi, mais d’après ce que tu en dis, je pourrais me tromper…