Les derniers jours de l’apesanteur _ Fabrice Caro

Résumé

L’année du Bac, la meilleure période de notre vie en même temps que la pire. « Je m’étais façonné un faux moi intégralement taillé pour lui plaire. Elle avait adoré Le cercle des poètes disparus ? C’est dingue, c’était mon film culte. Elle aimait Sting et surtout son dernier album en date … Nothing Like the Sun ? Je vénérais cet album, de manière inconditionnelle. Elle admirait le chanteur pour son implication dans la défense de la forêt amazonienne aux côtés du chef Raoni ? J’étais à deux doigts de venir au lycée le lendemain avec un plateau de terre cuite coincé dans la lèvre inférieure… » Jonglant avec l’euphorie et la fébrilité de nos dix-huit ans, Fabrice Caro livre la chronique drolatique d’une année de terminale à la fin des années 80.

Mon ressenti

Dans Les derniers jours de l’apesanteur, nous plongeons dans la fin des années 80. Nous y suivons Daniel, lycéen en terminale, qui vit ses derniers mois avant le bac. Entre petites amourettes, copains inséparables et questionnements adolescents, le roman déroule une succession de scènes tantôt drôles, tantôt nostalgiques. L’auteur met ainsi en avant les derniers instants d’insouciance avant le grand saut vers l’âge adulte.

Si certains passages m’ont fait éclater de rire, j’ai trouvé que l’humour, pourtant marque de fabrique de l’auteur, était moins efficace que dans ses précédents romans. L’effet de surprise s’estompe et le récit m’a semblé parfois un peu mécanique. Je regrette que certains personnages comme Béatrice ou Muriel Moyne n’aient pas été plus développés. J’ai donc trouvé que le roman manquait parfois de profondeur.

Malgré tout, la plume de Fabrice Caro conserve cette légèreté et cette ironie qui font sourire. Entre rires et nostalgie, ce roman se lit rapidement et offre une plongée agréable dans une adolescence universelle.

Les derniers jours de l’apesanteur est une lecture sympa, mais pas un coup de cœur, surtout quand on connaît déjà les pépites précédentes de l’auteur.

Merci aux Editions Gallimard pour l’envoi de ce Service de Presse.

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