Le résumé
Paris, 1846. Entre drames et bonheurs, Basilique et Clovis mettent toutes leurs forces à construire une vie qui leur ressemble. Dans le secret du passage Potier, une étrange famille se constitue autour d’eux, complice de leur subterfuge pour réaliser un rêve interdit. Mais la révolution de 1848 arrive, porteuse d’idéaux et d’espoirs démesurés ; elle semble leur offrir une alternative au mensonge. Au milieu de la colère d’un peuple épuisé, d’un peuple qui gronde, Basilique rejoint des cercles féministes et Clovis s’engage dans le journal de son ami Étienne. Jusqu’au jour où leur vie bascule au cœur des barricades…
Mon ressenti
C’est avec grand plaisir que j’ai retrouvé Basilique et Clovis dans ce deuxième tome. Paris est alors en effervescence, entre 1846 et 1848. Alors que leur foyer s’agrandit avec la naissance de la petite Léonie, l’équilibre vacille : Clovis a tué un homme et peine à se pardonner. Basilique, quant à elle, rêve de reprendre son métier de bijoutière, toujours interdit aux femmes. En parallèle, la Révolution gronde, les voix du peuple s’élèvent et l’Histoire s’écrit sous nos yeux, entre espoirs et désillusions.
Les personnages restent aussi attachant que dans le premier tome. Basilique incarne la force et la résilience des femmes qui, malgré les interdits, cherchent à exister pleinement. Clovis, quant à lui, est un personnage très touchant, dont la sensibilité est vraiment grande. Autour d’eux, des personnages marquants. Eugène, avide de liberté, Étienne, journaliste engagé, et Jeannette, nouvelle venue haute en couleur, qui apporte un souffle plutôt inattendu.
La plume d’Émilie Riger est romanesque, délicate et un vrai plaisir à lire. Elle nous fait revivre la Révolution de 1848 avec le souci du détail. Les émeutes, la presse, la condition des femmes, l’abolition de l’esclavage… C’est d’une traite que j’ai lu ce deuxième opus et il me tarde de pouvoir entamer le troisième. Les thèmes autour du féminisme et l’écriture de l’autrice m’ont fait penser aux romans de Henri Loevenbruck, notamment ceux autour du personnage de Gabriel Joly.
Les parures de Paris : les révoltés, est un roman vraiment passionnant, dont les thèmes du féminisme au moment de la Révolution de 1848 prouvent que ce combat n’est pas né hier et n’est pas prêt de se terminer.
Merci immense aux Editions Jeanne et Juliette pour ce Service de Presse dans le cadre de notre partenariat.
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