SeriaLectrice Résumé
Florence, début des années 1940.
Dans la belle villa aux dalles roses des Rosselli, Angelo Bianco, bien qu’orphelin, a grandi comme un membre à part entière de la famille. Eva, la fille de la maison, de deux ans sa cadette, lui jouait du violon, dansait pour lui et pataugeait dans la fontaine pour l’amuser.
Inséparables, ils se disputaient pour des broutilles et s’avouaient leurs secrets les plus profonds. Et pourtant, elle ne lui a jamais pardonné de l’avoir abandonnée pour entrer dans les ordres.
Mais quand les nazis arrivent en Italie, les querelles du passé n’ont plus d’importance. En tant que juive, Eva risque la déportation et Angelo est le seul à pouvoir la sauver. Engagé dans les réseaux de résistance catholiques, il cache et exfiltre les réfugiés des pays occupés. Il est prêt à tout sacrifier pour elle, mais face aux heures sombres qui s’annoncent, cela sera-t-il suffisant ?
Mon ressenti
Le premier roman d’Amy Harmon que j’ai lu m’avait déçue. C’est donc avec appréhension que j’ai commencé celui-ci. Même si j’ai mis un peu de temps à rentrer dans l’histoire, j’ai finalement réussi à être embarquée dans une Italie déchirée par la Seconde Guerre mondiale, où les lois fascistes et les rafles nazies font des ravages. À travers l’histoire d’Angelo et d’Eva, le roman explore l’horreur de l’oppression, mais aussi le courage des résistants. Angelo, prêtre catholique, et Eva, jeune femme juive, évoluent dans une époque où l’amour entre eux semble condamné par les dogmes religieux et la haine ambiante.
Les personnages d’Angelo et d’Eva sont touchants. D’un côté, Angelo, poussé dès l’enfance à suivre la voie du sacerdoce, lutte entre son amour pour Eva et ses vœux de prêtre. De l’autre, Eva, forte et vulnérable à la fois, incarne une héroïne marquée par la persécution et l’exil. Leur histoire d’amour, bien que prévisible, est poignante. À travers eux, on découvre également une multitude de figures secondaires : résistants, membres du clergé, et même ennemis, qui apportent chacun une perspective unique sur cette période sombre.
Enfin, Amy Harmon excelle dans l’art de mêler fiction et réalité historique, offrant une immersion totale dans l’Italie de Mussolini. Les événements qu’elle dépeint sont d’un réalisme criant, créant un tableau vivant et angoissant à la fois. Cependant, certaines longueurs alourdissent parfois le rythme, et l’histoire d’amour entre un prêtre et une jeune fille juive peut paraître un peu grotesque.
Un tourbillon de sable et de cendre reste une lecture marquante qui nous invite à découvrir la réalité de la seconde guerre mondiale en Italie. Alors, prêt à vous laisser emporter par ce tourbillon ?
Mes challenges
Cette lecture m’a permis de valider la catégorie du challenge mensuel. Référence à la cuisine italienne.
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