Résumé
Léa a 16 ans, un talent immense et un rêve à réaliser. Entraînée par son père, qui est à la fois son modèle, son meilleur ami et son confident, elle avance avec confiance vers cet avenir tout tracé.
À 17 ans, Anthony, obligé de faire face à l’absence de son père et aux gardes à vue de son frère, ne rêve plus depuis longtemps.
Ils se sont croisés une fois par hasard ; ils n’auraient jamais dû se revoir.
Pourtant, lorsque la vie de Léa s’écroule, Anthony est le seul à pouvoir l’aider à se relever.
Leurs destinées s’en trouvent à jamais bouleversées.
Mon ressenti
Le syndrome du spaghetti de Marie Vareille nous plonge dans la vie de Léa, une adolescente de 16 ans pleine de vie et de promesses. Passionnée de basket et entourée d’une famille aimante, sa vie semble tracée vers un avenir radieux. Cependant, tout bascule lorsqu’elle reçoit une mauvaise nouvelle au lycée. Elle marque alors le début d’une série de drames qui bouleversent son existence. Le roman est structuré en quatre parties correspondant aux étapes émotionnelles que traverse Léa. Le choc, le déni, la reconstruction et l’acceptation. À travers ce roman, Marie Vareille nous emmène dans un voyage poignant. Chaque étape de la douleur et de la résilience est décrite avec une justesse remarquable. La rencontre avec Anthony, un garçon de milieu défavorisé, devient un tournant crucial dans son parcours de reconstruction.
Les personnages sont d’une profondeur et d’une authenticité touchantes. Léa, la protagoniste, est une jeune fille au caractère bien trempé. Lorsque son monde s’effondre, elle puise progressivement en elle-même et dans ses relations les ressources nécessaires pour avancer. Anthony apporte quant à lui une dimension de maturité et de sérénité qui contraste avec les tourments de Léa. Leur relation devient ainsi une source d’espoir. Les personnages secondaires, tels que la mère de Léa, sa sœur et ses amis, jouent également des rôles essentiels dans son parcours. Chacun d’eux, par leur amour et leur soutien, contribue à la résilience de Léa.
La plume de Marie Vareille est à la fois fluide et poétique. Elle arrive alors à capter les émotions les plus subtiles sans sombrer dans le mélodrame. La langue utilisée est parfaitement adaptée à celle des adolescents. Cela rend ainsi les dialogues et les pensées de Léa crédibles et immersives. La structure du roman enrichit la narration. Et elle permet de rythmer les étapes de l’évolution émotionnelle de Léa. L’autrice parvient ainsi à évoquer des sujets délicats avec une grande finesse. C’est une écriture qui ne se contente pas de raconter une histoire, mais qui touche et bouleverse.
Avec Le syndrome du spaghetti, vous l’aurez compris, Marie Vareille a encore frappé juste. C’est un énième coup de coeur que j’ai pour le roman de cette autrice qui est ainsi devenue une valeur sûre à mes yeux.
Un grand merci aux éditions Pocket pour l’envoi de ce Service de Presse.
Mes challenges
Cette lecture m’a permis de valider la catégorie du challenge mensuel. Titre qui évoque la maladie.
Arghh ! J’ai failli l’acheter; je l’ai eu en mains, mais en pensant à ma PAL, je l’ai laissé là ! Erreur !